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Blog Entreprise - Sénart

jeudi, juin 30, 2005

La gestion des déchets industriels : une réponse collective ?

Auteur Didier Galet @ 11:52 

La gestion collective des déchets industriels est un projet porté par l’équipe développement durable du San de Sénart, élaboré notamment au contact des entreprises. Son objet est de valider la pertinence d’une action collective qui soit, à la fois, cohérente sur les plans de l’innovation et de l’intelligence, de la faisabilité économique, tout cela dans le respect des règlementations en vigueur.
Une étude sera réalisée à partir de septembre 2005, sur la zone test de Savigny, qui portera sur 155 entreprises. Son but est de recenser les attentes et besoins exprimés en la matière afin de déterminer les solutions appropriées. Sénart Développement, dans le cadre de son travail sur la filière logistique, est le partenaire de cette démarche pertinente.

Plus d’informations ?.... vous êtes intéressé ?.... vous voulez participer ?....
Bertrand Liénard (b.lienard@san-senart.fr
Véronique Hostein (v.hostein@san-senart.fr)
Tél. : 01 64 13 52 45

 

mercredi, juin 29, 2005

Forte hausse des défaillances d'entreprises

Auteur Didier Galet @ 16:18 

Le nombre de défaillances d'entreprises jugées au cours du mois de janvier dernier en France a augmenté de 4,5% sur un mois, pour s'établir à 3472 exactement. Sur un an, la hausse est plus faible, de 3%. C'est ce qu'a indiqué une enquête de l'Insee publiée lundi. Les services aux particuliers, l'industrie et le commerce sont les secteurs les plus touchés.

Nous vous rappelons que sur Sénart, il existe des structures et des partenaires qui accompagnent les entreprises, aussi pendant les moments difficiles et Sénart Développement est votre 1er guide et relais. N'hésitez pas à nous contacter !

 

mardi, juin 28, 2005

Au dessus de nos moyens ?

Auteur Didier Galet @ 09:13 

Un article intéressant, puisé dans Le Monde, qui met en exergue la simultanéité déprimante des fondamentaux économiques qui semblent indiquer un déclin et l’incapacité des politiques à définir un axe économique fort. La France vit elle au dessus de ses moyens ?


Avec les avancées de la dérégulation, qui a marqué les années 1980 et 1990, les politiques économiques ont indéniablement perdu progressivement de leur efficacité. Les gouvernements sont donc parfois présomptueux de s'attribuer les mérites d'une embellie, qui se serait produite même sans eux ; tout comme l'opinion est souvent injuste de leur faire endosser la responsabilité d'un ralentissement à l'origine duquel ils ne se trouvent pas. La vérité, c'est que l'impact des décisions publiques sur la marche réelle des économies faiblit.
Mais quand tout va de travers, ce constat de bon sens trouve ses limites. Or c'est précisément le diagnostic que peut faire quiconque dépouille les dernières données de l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), aussi bien le Rapport sur les comptes de la nation de 2004, publié le 17 juin, que la Note de conjoncture, publiée le 23 juin : ces études établissent, sur la base de chiffres incontestables, que tous les grands indicateurs économiques français sont en train de se dérégler en même temps. Et cette concomitance, rarement constatée à ce point au cours des années récentes, autorise à mettre en doute la cohérence de la politique économique française.

Examinons le tableau de bord de l'économie française : on a tôt fait de constater que tous les clignotants, presque sans exception, sont au rouge.
La croissance ? Après un faible rebond (+ 2,1 %) en 2004, elle pique de nouveau du nez et pourrait ne guère dépasser + 1,5 % cette année.
Le commerce extérieur ? Cela a longtemps été une fierté française. Grâce à la politique de "désinflation compétitive" et du "franc fort", dont le coût social a été si élevé, le pays a regagné en compétitivité et a retrouvé des échanges excédentaires en 1992. Mais ce redressement historique est depuis peu en train d'être compromis. Le solde des biens et services fond actuellement comme neige au soleil : de 17,6 milliards d'euros, il a diminué à 4,2 milliards en 2004 et continue en 2005 de régresser. Et les niveaux de l'euro ou du pétrole ne peuvent pas cacher la tendance de fond : entre 2001 et 2004, la part de marché de la France dans le commerce mondial est tombée de 8 % à 7,3 %.
L'emploi ? En moyenne annuelle et en équivalent temps complets, le niveau de l'emploi total, toutes branches confondues, baisse de ­ 34 000 en 2004, après ­ 25 000 en 2003. L'Insee a même cette formule, qui a valeur de réquisitoire contre la politique gouvernementale : " La politique de l'emploi a exercé un effet globalement neutre en termes de flux sur l'emploi marchand en 2004."
Le chômage ? Le résultat est catastrophique puisque le vieillissement démographique laissait espérer qu'à partir de 2004-2005 les besoins en main-d'œuvre contribuent à un dégonflement historique des statistiques, avant toute mesure publique. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle Jean-Pierre Raffarin avait laissé présager une baisse de 10 % cette année. Or la tendance est inverse : de 8,6 % en juin 2001, le taux de chômage est grimpé, en moyenne annuelle, à 9 % en 2002, 9,7 % en 2003 et 10 % en 2004. Fin 2005, il pourrait encore atteindre 9,8 %.
Les impôts ? Non seulement ils ne baissent pas, contrairement à ce que Jacques Chirac avait promis lors de la dernière élection présidentielle, mais la stabilité annoncée pour 2004 n'a pas même été honorée. Au cours de cette année, les prélèvements obligatoires ont en effet atteint 43,4 % du produit intérieur brut (PIB), soit une hausse de 0,3 point. "L'effet des mesures nouvellement appliquées accroît les prélèvements obligatoires sur les ménages de 0,5 milliard en 2004" , note en particulier l'Insee.
Les finances publiques ? Elles se dégradent de manière spectaculaire. Certes, les déficits publics ont été légèrement abaissés en 2004 (à 3,6 % du PIB). Mais ils restent très supérieurs à la fameuse barre des 3 % fixée par le traité de Maastricht. Et puis surtout, dans le même temps, l'endettement public a explosé : de 58 % du PIB en 2002, il a depuis franchi l'autre fameux critère, les 60 %, fixés également par Maastricht, pour atteindre 62,8 % fin 2003, puis 64,7 % en 2004. Et la dérive va immanquablement continuer puisque déjà, pour la seule Sécurité sociale, les prévisions de la Commission des comptes suggèrent que le plan de redressement du gouvernement est en passe d'échouer, avec un déficit qui approcherait la somme fabuleuse de 11,6 milliards d'euros fin 2005, après 11,9 un an plus tôt.

SIMULTANÉITÉ

Mais cessons là ! On aura compris qu'il n'y a pas une statistique pour rattraper l'autre. Or c'est effectivement cette simultanéité qui laisse perplexe. Car malgré l'étroitesse des marge de manoeuvre et les aléas de la conjoncture, un gouvernement peut toujours, quand il fait preuve de ténacité, revendiquer au moins un succès économique.
N'est-ce pas le cas des années Bérégovoy ? Que l'on ait approuvé ou critiqué cette "politique du franc fort", il faut admettre qu'elle a été tenace et qu'elle a produit ses effets : traditionnel talon d'Achille de l'économie française, le commerce extérieur a enregistré ce spectaculaire redressement dont nous parlions à l'instant.
N'est-ce pas aussi le cas des années Balladur ? Là encore, au travers des privatisations ou des baisses d'impôts, la politique économique, qu'on y adhère ou non, était lisible et a produit les effets escomptés.
N'est-ce pas aussi le cas des années Jospin ? Même si le coût de la réforme des 35 heures et ses éventuels effets pervers font polémique, les statisticiens s'accordent à penser que sur la période 1998-2002, elle a contribué à créer quelque 350 000 emplois.
Or, depuis 2002, peut-on en dire autant ? Un cap clair et lisible a-t-il été fixé pour la politique économique ? Dans leur diversité et leur accumulation, ces chiffres attestent le contraire. Ni sur le front des finances publiques, ni sur celui des impôts, ni sur celui de l'emploi ou du chômage, une politique cohérente n'a été conduite, dont les fruits pourraient commencer à être engrangés.
Car où a été la ténacité ? Un jour, la priorité affichée a été celle de la baisse des impôts ; puis il n'en a plus été question. Le lendemain, c'est la libéralisation de l'économie qui est devenue l'urgence ; avant que ce ne soit la réduction de la fracture sociale. Bref, d'une volte-face à l'autre, la France a connu une politique économique schizophrénique, et l'Insee en apporte aujourd'hui la mesure. C'est d'ailleurs ce même écueil qui guette le gouvernement. Car quelle est la nouvelle priorité ? Selon le ministre de l'économie et des finances, Thierry Breton, on pourrait croire qu'elle a encore changé. Le patron de Bercy a en effet au moins le mérite de parler clair. A l'entendre, le défi qu'il faut relever ne souffre pas de discussion : la France vit actuellement "au-dessus de ses moyens" ; et pour préserver son modèle social, elle doit retrouver une croissance "d'au moins 3 % en travaillant plus".
Mais ce constat-là est-il partagé par le premier ministre et le chef de l'Etat ? Et, si tel était le cas ­ ce dont on peut douter ­, pourquoi laisse- t-on la dette publique s'emballer au point que la charge des intérêts, comme aime à le souligner Thierry Breton, égale maintenant ce que paient les Français en impôts sur le revenu ?
Etrange situation ! Bercy sonne le tocsin, mais rien ne dit, pour l'heure, que Matignon partage cette conviction que l'urgence des urgences est à un recul de la dette.
Voilà donc le principal défi auquel est confrontée la politique économique française : retrouver une cohérence et de la ténacité. En quelque sorte, sortir de la schizophrénie...
Laurent Mauduit

 

lundi, juin 27, 2005

Une économie à risques !!

Auteur Didier Galet @ 15:05 

Les trois risques de l'économie française, selon la Banque de France

Lors de la présentation annuelle du rapport de la Banque de France, son gouverneur, Christian Noyer, a identifié trois risques pour l'économie française. Tout d'abord, la détérioration des échanges extérieurs. Ensuite, les tensions sur les prix du logement. Enfin, la persistance de déficits publics excessifs.
Christian Noyer a également évoqué la nécessité de poursuivre les réformes structurelles, de maîtriser les dépenses publiques et de stabiliser les prix. Des efforts grâce auxquels "l'économie française pourra améliorer sa situation relative et élever progressivement son potentiel de croissance économique".

 

jeudi, juin 23, 2005

Les députés adoptent le projet de loi sur les services à la personne

Auteur Didier Galet @ 14:33 

L'Assemblée nationale a adopté mardi, en première lecture, le projet de loi sur le développement des services à la personne, par 350 voix contre 147. La droite (UMP et UDF) a voté pour, la gauche (PS et PCF) contre.
La mesure phare de ce texte est la création, au 1er janvier 2006, d'un chèque emploi-service universel (CESU), fusion du chèque emploi-service et du titre emploi-service actuels, destiné à simplifier les démarches administratives.
Le CESU sera accompagné de diverses réductions d'impôt et exonérations de cotisations sociales. Le texte crée en outre une Agence nationale des services à la personne, chargée de promouvoir le développement et l'activité de ces services. L'objectif affiché par le ministre de la cohésion sociale, Jean-Louis Borloo, est la création de quelque 500.000 emplois en trois ans. Le texte sera examiné par le Sénat à partir de lundi prochain.

Au-delà des effets d’annonce, il s’agit aussi de pistes très intéressantes de création d’activité, qui devraient répondre à des besoins souvent exprimés, notamment sur la ville nouvelle de Sénart, pour lesquelles les partenaires de la création d’entreprise se tiennent mobilisés, entre autre via le réseau Créa 77.
A travers sa Maison de l’Emploi, Sénart Développement sera un partenaire attentif pour l’émergence de vos projets.

 

mercredi, juin 22, 2005

Recrutez votre spécialiste de l’environnement !

Auteur Didier Galet @ 13:48 

PME –PMI, si vous avez un projet dans le domaine de l’environnement, de la maîtrise de l’énergie ou du développement durable, l’Etat vous aide pour le recrutement en CDI d’un jeune cadre Bac + 2 et plus, spécialisé dans ces domaines.
Ce soutien aux « emplois de l’écologie » vise à faciliter le recrutement en CDI de 1 000 jeunes diplômés spécialisés dans ces métiers, en général sur un premier poste, dans le cadre d’une mission ou d’une fonction structurante, afin de permettre aux PME / PMI de développer leurs compétences en matière d’environnement et leurs marchés.

Bénéficiaire
Entreprise de moins de 250 personnes dont le C.A. n’excède pas 50 M d’€ / an et qui sont indépendantes d’un groupe.

Aide
Subvention plafonnée à 30 000€, dans la limite de 50% des coûts salariaux, charges comprises, de la première année.

Sur Sénart, vos contacts / instructeurs : la DRIRE
Séverine TRUCHSESS : 01 64 10 53 34
Alexandre CHEVALLIER : 01 64 10 53 33

 

mardi, juin 21, 2005

L’Europe a-t-elle besoin d’une cure de fer ?

Auteur Didier Galet @ 08:57 

Au-delà du débat, clos d’ailleurs, sur la constitution européenne, de nombreux commentateurs économiques se font l’écho d’une réflexion sur la nécessaire remise à plat du fonctionnement de l’U.E. mais aussi de nos institutions respectives.

Parmi eux, Philippe Moreau Defarges qui est chercheur à l'Institut français des relations internationales (IFRI). Il est notamment l'auteur de Comprendre la Constitution européenne, publié en 2004 aux Editions de l'Organisation. (Extrait d’une interview réalisée par l’Expansion)

La France a-t-elle raison d'accuser Tony Blair de l'échec du sommet de Bruxelles consacré au budget de l'Europe ?
Cela ne mène à rien de raisonner de cette façon. Tony Blair a sans doute été un peu brutal, mais il y a de la justesse dans son argumentation. La politique agricole commune, qui date de 1962, est une forme ancienne de subventions, bien plus ancienne que le rabais britannique, qui date de 1984. La remise à plat de l'ensemble n'est pas absurde. Si faute il y a, elle est plutôt à chercher du côté de ceux qui ont perdu le référendum. S'il était impossible de convaincre les électeurs de voter « oui » à la Constitution, alors peut-être fallait-il opter pour une autre solution. Cela dit, le référendum a eu le mérite d'enclencher un débat sur le modèle économique de l'Europe, qui était de toutes façons inévitable. Car l'UE va très mal et le problème numéro un aujourd'hui, c'est qu'elle retrouve la croissance.

Mais comment ?
La France, l'Italie, l'Allemagne, ne veulent pas se réformer, ou trop peu. L'Allemagne est la moins timide, mais cela ne porte pas encore ses fruits. Si ces pays continuent comme cela, la situation va devenir insupportable. L'exclusion va augmenter, les charges publiques ne pourront pas diminuer. A ce moment là, il y a un risque réel d'appauvrissement. Regardez l'Italie aujourd'hui : elle est en récession. Dans ces cas là, il n'y a pas trente-six solutions. Soit on injecte de l'argent public, mais cela paraît difficile à cause de l'endettement déjà très élevé. Soit on flexibilise le marché du travail, comme au Royaume-Uni. Cela paraît inévitable maintenant.

Même contre la volonté des peuples ?
Il n'est évidemment pas souhaitable d'aller contre la volonté du peuple. Il faut que les dirigeants expliquent, encore et encore, que le monde a changé, que l'Europe doit d'adapter à la mondialisation. Il le faut parce que, sinon, il existe un risque populiste réel. Malheureusement, cette prise de conscience devra peut-être se faire dans la douleur. Peut-être faut-il que le continent passe par une crise telle que l'a connue le Royaume-Uni dans les années 1970 : le déclin économique était tel qu'il a même conduit le pays sous la tutelle du FMI. Margaret Thatcher est arrivée, les travaillistes ont été écartés du pouvoir pendant près de vingt ans, et quand ils y sont revenus, ils avaient radicalement changé leur vision du monde. Je ne vois pas comment l'Europe peut échapper à une cure de thatcherisme.

 

lundi, juin 20, 2005

avion et développement durable, un projet pour Sénart?

Auteur Didier Galet @ 13:33 

Un avion géant, une affluence record de visiteurs : Dominique de Villepin ne pouvait rêver meilleur décor pour exposer, samedi 18 juin au Salon aéronautique du Bourget, le deuxième volet de sa politique économique : l'industrie et l'innovation. A côté de son plan emploi dans les très petites entreprises, le premier ministre ne veut pas qu'on oublie ce qu'il considère comme "la seconde jambe" de sa déclaration de politique générale.
Aussi devait-il, à l'occasion du traditionnel discours de clôture du salon, lancer quelques nouvelles pistes, notamment en annonçant le soutien de l'Etat au groupe européen EADS, fabricant de l'A380, pour un "avion propre" de nouvelle génération, destiné à remplacer à terme les avions moyen-courriers A320, les plus vendus de la gamme Airbus. Dans un contexte de contentieux commercial et juridique franco-américain sur le financement de l'industrie, M. de Villepin veut montrer la détermination du gouvernement à soutenir ses champions industriels. Il devait aussi lancer l'idée d'un "MIT à l'européenne" regroupant les meilleurs chercheurs de l'Union.
Ces deux nouvelles initiatives s'ajouteront au doublement des crédits de l'agence pour l'innovation industrielle (de 500 millions à 1 milliard d'euros) qui devrait être installée début juillet, au moment où seront arrêtés les pôles de compétitivité éligibles au programme.

Un moteur d’avion propre, ne serait ce pas là la synthèse idéale pour deux des grands projets de Sénart, la plate forme aéronautique de Villaroche et l’Eco Pôle ?
M. le Premier Ministre, ce n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd !

(d'après un article du Monde 18/6)

 

vendredi, juin 17, 2005

le club de la logistique du 77 est né !

Auteur Didier Galet @ 14:05 

Le club de la logistique de Seine et Marne a été créé le 16 juin dernier sous les bienveillants parrainages de Vincent Eblé (président du conseil général), Gérard Eude (vice président du conseil général et président de Seine et Marne Développement qui était à l'orgine de cette manifestation), le sous préfet de Melun, M. Savy, la CCI 77, l’EPA Sénart et Sénart Développement.

Après la présentation du projet et les discours d’encouragement nous avons eu droit à un exposé précis des enjeux de la logistique pour la France en général et pour la Seine et Marne en particulier présenté par M. Savy professeur à Paris XII et à l’ENPC (Ecole Nationale des Ponts et Chaussées). Les interventions des logisticiens et de leurs partenaires ont ensuite animé le déjeuner, dont celle de Paul Legras, le Président de Sénart Développement, logisticien de son métier, qui suggéra de développer une ambition pour ce secteur d’activité, une excellence qui servirait, à la fois, à valoriser l’ensemble des métiers concernés (côté entreprise comme côté salariés), à travailler en phase avec les élus et le territoire et, aussi, à se projeter en réfléchissant sur le devenir de la logistique.
Une réflexion reprise par M. Eude qui suggéra de l’inscrire dans le projet de pôle de compétitivité déposé par le département dont l’objet est la mobilité au sens large.

Les personnes présentes sont donc unanimes sur la nécessité de mieux s’organiser, dans le cadre de ce club, et de mieux échanger et collaborer ensemble. Rendez vous est pris dans les prochains mois afin de transformer ces lettres d’intention en actions pertinentes !

 

jeudi, juin 16, 2005

Tendances...

Auteur Didier Galet @ 09:36 

L'emploi salarié dans le secteur concurrentiel a stagné au 1er trimestre 2005 (-0,0%, soit 6.000 postes de moins) et légèrement progressé sur un an, de 0,3%, totalisant 15.424.800 salariés, selon les statistiques du ministère de la Cohésion sociale publiées jeudi.

L'Unedic, dont le champ est différent et couvre les entreprises affiliées à l'assurance chômage, fait état d'une évolution similaire, c'est-à-dire d'une stabilité par rapport au trimestre précédent (+0,0%, +3.200 postes) et d'une hausse par rapport au 1er trimestre 2004 (+0,5%).
La stagnation de l'emploi au premier trimestre s'explique par d'importantes destructions d'emplois dans l'industrie, qu'ont tout juste compensées les créations d'emplois dans la construction et le secteur tertiaire.

Selon les données du ministère de la Cohésion sociale, l'emploi industriel, en berne depuis quatre ans, s'est fortement contracté au 1er trimestre, reculant de 0,8% par rapport au quatrième trimestre 2004 (-32.000 postes) et de 2,2% par rapport au premier trimestre 2004 (-86.700 postes).
Il s'agit de la plus forte baisse de ce secteur depuis le quatrième trimestre 2003, "interrompant ainsi l'amélioration perçue au cours de l'année 2004", souligne le ministère.
Dans la construction, l'emploi progresse en revanche de 0,5% au premier trimestre (+6.000 postes) et de 1,4% sur un an (+17.700 postes).Il s'agit de la plus forte hausse depuis le dernier trimestre 2001, ce qui "rejoint la tendance à l'amélioration des soldes d'opinion des entrepreneurs sur les effectifs depuis 2003", note le ministère.
Le secteur tertiaire, hors intérim, crée quant à lui un peu moins d'emplois ce trimestre : 18.000 postes supplémentaires (+0,2%), contre 24.000 postes au quatrième trimestre 2004.

Sur un an, l'emploi dans le secteur tertiaire, seul moteur des créations d'emplois depuis la mi-2001, augmente de 1,1%, soit 110.100 postes.

(Source AFP 16.06.05)

 

mercredi, juin 15, 2005

Sénart Développement fait le Bourget !

Auteur Didier Galet @ 13:44 

Seine-et-Marne Développement a invité Sénart Développement au Salon du Bourget, ainsi que la Communauté d'Agglomération Melun Val de Seine, avec pour mission de porter haut les couleurs du département sur cette nouvelle filière porteuse de développements.
Notre objectif est de promouvoir, collectivement, auprès des professionnels, le site à proximité de la SNECMA afin d'en faire un pôle aéronautique dynamique et équilibré qui intègre de multiples intervenants de la filière.
C’est un enjeu fondamental pour notre territoire, notamment la collaboration avec l’un des plus gros employeurs du département, afin de définir un projet fédérateur.
Le salon du Bourget se déroule du 13 au 19 juin.

 

mardi, juin 14, 2005

Encourager l'entreprise !!

Auteur Didier Galet @ 14:08 

Renaud Dutreil présente son plan d’action pour les pmes à travers une démarche orientée autour de 4 volontés :

La volonté d'entreprendre et de transmettre les entreprises
Le projet de loi en cours d'examen au Parlement insiste particulièrement sur cet objectif
Relèvement de l'abattement fiscal sur les transmissions d'entreprises de 50 à 75 %
Institution d'une prime à la transmission d'entreprise accompagnée
Renforcement du programme OSEO

La volonté d'embaucher
Simplifier les règle du jeu pour les entreprises- Grâce au chèque-emploi TPE qui tient lieu à la fois de bulletin de salaire, de contrat de travail, de déclaration sociale et de titre de paiement.- Par ailleurs, seront proposées aux Ministres en charge du Travail et de la Protection Sociale des mesures de simplification du droit social
Mobiliser les entreprises- Le réseau TPE (Tous Pour l'Emploi), fort de ses 180 000 accompagnateurs de l'envie de recruter, constituera un réseau privé de l'embauche aux côtés du service public de l'emploi - Dans chaque département seront installées par le ministre les universités de la création d'emploi
Sécuriser l'environnement juridique et sociale des entreprises : - Conformément au souhait du Président de la République (discours de Saint-Cyr-sur-Loire en 2002), un projet de médiateur des entreprises va être mis en place- Création du contrat de travail "TPE-nouvelle embauche" à compter du 1er septembre 2005

La volonté de se développer
Innover grâce : - Aux pôles de compétitivité- Aux réseaux d'entreprises- A la création de plate-formes d'échanges entre le monde de la recherche publique et privée et celui des PME
Conquérir des marchés : - Faciliter l'accès des PME aux marchés publics- Engager avec le réseau des CCI une réflexion sur la cohérence des actions menées à l'étranger- Renforcer l'accompagnement des entreprises françaises sur les marchés étrangers grâce à la création de Pépinières d'accueil à l'étranger
Se financer :- Faire bénéficier les PME innovantes du rôle d'impulsion de l'Agence pour l'Innovation Industrielle- Renforcer les moyens d'intervention du programme SOFARIS

La volonté de défendre le pouvoir d'achat des Français et la diversité des commerces
La défense du pouvoir d'achat
Lancement d'un Groupe de travail sur la diversité commerciale en centres-villes

 

mercredi, juin 08, 2005

« Villes et mobilité durables » en Seine et Marne

Auteur Didier Galet @ 13:45 

La Seine et Marne a porté le projet « Villes et mobilité durables » dans le cadre de l’appel à pôles de compétitivité initié par l’Etat. Il a été construit autour de l’application des principes du développement durable aux trois thématiques de l’art de construire, de la ville et de la mobilité.
L’objectif poursuivi est de développer une attractivité et une compétitivité internationale des entreprises et centres de recherche du territoire sur ces techniques et ces compétences nouvelles et innovantes.
La mobilité est aussi un enjeu majeur pour la ville nouvelle de Sénart!

Un premier colloque est organisé le 30 juin prochain au Polytechnicum de Marne la Vallée.

 

mardi, juin 07, 2005

L' ANPE amplifie son combat contre le chômage !

Auteur Didier Galet @ 11:30 

L'ANPE a lancé lundi une campagne de communication radio à destination des employeurs. L’agence nationale y présente les aides au recrutement proposées par le plan de cohésion sociale aux employeurs.
Cette campagne, qui vise à toucher 27 millions de personnes à travers plus de 1.700 spots diffusés sur 15 stations de radio, a pour objectif d' "informer les employeurs des secteurs privé, public et associatif des facilités dont ils peuvent bénéficier pour embaucher" à travers différents contrats. Pour Christian Charpy, directeur général de l’ANPE, il faut que les employeurs "se saisissent de ces nouveaux contrats" afin de 'lutter contre le chômage".

Sur Sénart, l'effort de communication est déjà enclenché, la participation de l'agence de Savigny le Temple à la présentation des nouvelles formes de l'embauche, la semaine dernière, en est la meilleure preuve.

 

lundi, juin 06, 2005

Un CDI pour les entreprises innovantes !

Auteur Didier Galet @ 13:42 

Bonne nouvelle pour les PME Innovantes : le contrat de de développement innovation, distribué par le réseau Oséo, finance leurs dépenses immatérielles.

Il était jusqu’à présent très difficile, pour une entreprise en phase d’innovation, de trouver des financements couvrant ses dépenses immatérielles (besoin en fonds de roulement, recrutement, formation, mise aux normes, prospection, communication…). C’est cette lacune que vient pallier un nouveau type de crédit, lancé par le groupe Oséo (issu du rapprochement entre l’Anvar et la BDPME) : le contrat de développement innovation (CDI).Le CDI s’adresse aux PME de plus de trois ans, en croissance, et qui :- soit ont bénéficié d’une aide à l’innovation de l’Anvar pour le développement d’un produit, procédé ou service, et qui se trouvent en phase de lancement ;- soit ont développé un produit ou une technologie, ou modernisent leur outil de production ;- soit accèdent à de nouveaux marchés et/ou mettent en place de nouvelles techniques commerciales.

Le prêt, de 40 000 à 400 000 euros sur six ans, est assorti d’un différé d’amortissement du capital de douze mois. Aucune garantie ni caution personnelle du dirigeant

 

vendredi, juin 03, 2005

« Les nouvelles formes de l’embauche" présentées aux chefs d’entreprise de Sénart !

Auteur Didier Galet @ 13:57 

Une réunion très intéressante a eu lieu hier soir à l’IUT de Sénart Fontainebleau.
Malgré la chaleur, la grève des transports en commun et l’annonce du futur gouvernement, sans oublier les exploits de Marie Pierce à Roland Garros, environ 70 personnes s’étaient données rendez vous dont près de 40 entreprises.
Didier Nicolle, responsable des lieux qui nous accueillait pour l’occasion, donna le ton dès son discours de bienvenue en rappelant que ses étudiants, futurs diplômés, avaient, comme partout en France, de plus en plus de difficultés à trouver un premier emploi et qu’ils représentaient aussi, finalement, une des possibilités de ces nouvelles formes de l’embauche que les différents intervenants allaient ensuite présenter.
Christine Marey, directrice de l’ANPE de Savigny le Temple, rappela les différents outils que pouvait mobiliser l’agence et présenta les nouveaux dispositifs sous l’éclairage de la loi de cohésion sociale.
Francis Bismuth, pour le CNAM-CNE, dans un numéro de virtuose, présenta ce nouveau dispositif pour la région Ile de France, « activités nouvelles et nouvelles compétences ».
Il répond aux problématiques du retour à l’emploi, de la formation (niveau maîtrise) et de l’accompagnement de l’entreprise sur un développement et / ou un changement.
Enfin, Laurent Fraisse pour GDE 77, Groupement d’Employeurs de Seine et Marne, rappela tout l’intérêt qu’il y avait à utiliser cet outil original et peu connu tout en nous indiquant que déjà, quelques entreprises sénartaises se montraient fortement intéressées.
Jacques Robin, Président de Synaction et animateur de la soirée, lança ensuite le débat qui permis de repréciser certains points des dispositifs présentés et d’échanger autour de l’emploi et du développement des entreprises.
La réunion se poursuivit fort tard autour d’un verre de l’amitié, et visiblement les uns et les autres étaient ravis de se rencontrer et de dialoguer dans un climat très convivial.

Un grand merci à tous ces différents intervenants et co - organisateurs (Sénart Entreprises, Synaction, l’IUT).
Fort de cette soirée réussie, nous vous proposerons une nouvelle rencontre dés la rentrée.

 

jeudi, juin 02, 2005

Des premières conséquences paradoxales pour l’€ après les non français et hollandais

Auteur Didier Galet @ 15:14 

Après le "non" de la France et des Pays Bas à la Constitution européenne l'euro dérape.

Mercredi, la devise européenne, qui au début de l'année caracolait encore à 1,36 dollar, a glissé jusqu'à 1,222 dollar, son plus bas niveau depuis huit mois. Elle pâtit évidemment des incertitudes liées à la poursuite de la construction européenne. Incertitudes qui pourraient durer, si l'on considère que l'Union pourrait ne pas prendre d'initiative avant la fin du processus de ratification par tous ses membres, prévu à l'automne 2006.
Cette hypothèse a pris corps après les différentes déclarations de responsables européens, si l'on met de côté la voix discordante de Tony Blair, mais aussi à la suite de la publication de la lettre de Jacques Chirac à ses pairs. Le président de la République, qui y réaffirme mercredi « l'engagement historique et profond de la France » dans la construction européenne, y indique également qu'il « appartient maintenant à tous les autres Etats de s'exprimer à leur tour sur ce Traité ».

Mais au-delà de ces incertitudes, les investisseurs s'interrogent aussi sur l'incapacité de l'Europe à renouer avec une croissance durable.
Depuis quelques semaines, ils ont changé de priorité : séduits par les perspectives de croissance et de taux d'intérêt de l'économie américaine, ils se tournent de préférence vers le dollar, ignorant de nouveau le problème des déficits jumeaux Outre-Atlantique. Faisant, du coup, baisser la demande d'euros. Ce qui n'est pas, en soi, mauvais pour la conjoncture de la zone, car la compétitivité des douze pays qui la composent est, de de fait, améliorée. Sauf que cela entraîne aussi des pressions inflationnistes sur lesquelles la BCE est très vigilante. Et qui peuvent l'amener à augmenter ses taux d'intérêt. Une manœuvre toujours dangereuse quand la conjoncture est incertaine.

Autre paradoxe et conséquence directe de l’électrochoc de dimanche, le nouveau gouvernement Villepin pourrait opter pour une politique de « grands travaux » comme solution au chômage. Quitte à écraser définitivement le pacte de stabilité à force de s'asseoir dessus. Ainsi, laissant filer son déficit pour procéder à une hypothétique relance par la demande, la France profiterait aussi des taux actuellement bas de la BCE. La France s'attirerait ainsi les foudres de ses partenaires, lassés de payer pour elle qui, contrairement à l'Allemagne, n'arrive pas à mettre en oeuvre ces fameuses « réformes structurelles », notamment celle du marché du travail. De quoi même, selon les plus pessimistes, remettre en question, à terme, l'appartenance de la France à l'euro.

 

mercredi, juin 01, 2005

le club des logisticiens du 77!

Auteur Didier Galet @ 13:30 

Le 16 juin prochain se déroulera, à l’initiative du conseil général, la première rencontre du club des logisticiens de Seine et Marne. Ce nouvel outil se définit, avant tout, comme un lieu de dialogue et d’échanges entre les différentes parties prenantes.

Sénart Développement sera présent et proposera, notamment, de travailler sur le projet de pôle d’excellence de la logistique. A cette fin, des rencontres avec les logisticiens et leurs partenaires ont été réalisées qui feront l’objet d’une synthèse qui sera restituée, le 7 juin prochain.
Ce travail liminaire devra permettre de dégager des axes de travail prenant en compte les besoins et les attentes des entreprises de la logistique. Nous tiendrons à votre disposition, prochainement en ligne, le résultat de ce travail.